Affaire Thomas Sankara: 11 octobre à 9h, début du procès

L’instruction est donc terminée 34 ans après la mort tragique de l’ancien Président du Faso et de ses compagnons. Il ne reste donc que le jugement du procès qui drainera grand monde à partir du 11 octobre 2021 du côté de Ouaga 2000, dans la même salle où avait eu lieu le procès du putsch de septembre 2015.

Blaise Compaoré, Gilbert Diendéré, Jean Pierre Palm, Hamado Kafando, Hyacinthe Kafando et autres doivent être jugés pour assassinat, complicité d’assassinat, attentat à la sureté de l’Etat et complicité d’attentat à la sureté, recel de cadavre, subornation de témoin.

Le procureur militaire près le Tribunal militaire de Ouagadougou a dans un communiqué de presse signé ce mardi 17 aout 2021, indiqué que le procès des personnes mises en accusation dans l’affaire de l’assassinat du Président Thomas Sankara et de 12 de ses compagnons s’ouvrira le lundi 11 octobre 2021 à partir de 9h. Le public aura accès à ce jugement qui sera délocalisé dans la salle des Banquets de Ouaga 2000.

Grande évolution dans le dossier du président Thomas Sankara. Tué le 15 octobre 1987 avec 13 de ses compagnons, le dossier de l’ancien président du conseil national de la révolution a été bouclé en instruction. Le 13 avril dernier, la chambre de contrôle de l’instruction a validé le travail du juge d’instruction militaire et a renvoyé en jugement 14 personnes. Blaise Compaoré, Gilbert Diendéré, Jean Pierre Palm, Hamado Kafando, Hyacinthe Kafando, Bossolé Traoré, Halidou Diebré, Nabonswendé Ouédraogo, Ninda Tondé, Diakalia Demé et autres doivent être jugés pour assassinat, complicité d’assassinat, attentat à la sureté de l’Etat et complicité d’attentat à la sureté, recel de cadavre, subornation de témoin.

L’instruction est donc terminée 34 ans après la mort tragique de l’ancien Président du Faso et de ses compagnons. Il ne reste donc que le jugement du procès qui drainera grand monde à partir du 11 octobre 2021 du côté de Ouaga 2000, dans la même salle où avait eu lieu le procès du putsch de septembre 2015.

Le dossier a connu plusieurs misères dans les couloirs de la justice burkinabè. D’abord devant les tribunaux de droit commun puis au tribunal militaire de Ouagadougou. Certains magistrats s’étaient estimés incompétents pour connaitre de cette affaire. C’est finalement après l’insurrection populaire que le dossier a pu connaitre une avancée notoire.

Bendré

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