Burkinabè : cessons de nous diviser face à l’épreuve de l’extrémisme violent

Unissons-nous, frères et sœurs burkinabè, pour ramener la paix dans notre pays.

Un peuple épris de liberté ne peut chevaucher la division ou faire de la fixation sur ses douleurs. Il s’unit.

Nulle part au monde et jamais, les jérémiades, les pleurs, les haines, la couardise, le rejet de tout sur l’autre et les divisions ont résolu un problème ou contribué au développement d’une nation. Les burkinabè offrent une image pitoyable face à l’extrémisme violent qui frappe ce pays depuis cinq ans. La division est notre exercice favori. Un peuple épris de liberté ne peut chevaucher la division ou faire de la fixation sur ses douleurs. Il s’unit. Chez les peuples épris de liberté et de progrès, les épreuves sont des facteurs d’union. Chez ces peuples, chaque épreuve pousse chacun à mettre de côté son problème avec l’autre pour faire face ensemble à la menace commune. On parle de réconciliation et chaque jour que Dieu fait, nous posons des actes qui nous éloignent les uns des autres. Chaque épreuve nous divise davantage.

Dans le contexte actuel, nous devons nous ressaisir et nous unir rapidement, pour ne pas- laisser le champ libre aux populistes- et être agis par de prétentieux avec toutes les conséquences inimaginables et dommageables pour notre pays. Nos petits calculs et surtout notre manque d’audace portent préjudice à notre pays. Que faire pour favoriser l’union des burkinabè ? Comment faire pour réussir cette union ? Sur quelle valeur humaine ou nationale peut-on se baser aujourd’hui pour espérer fédérer nos intentions et nos ressources intellectuelles, morales, matérielles et spirituelles ? Quelle est la force ou la qualité/valeur sur laquelle nous pouvons, mieux, nous devons nous appuyer pour renaître et repousser les limites de notre liberté ? Avons-nous besoin de nous fixer sur nos faiblesses, sur nos douleurs, sur ce qui ne va pas ou sur nos divisions pour répondre à toutes les menaces ? Ou devons-nous partir de ce qui nous reste encore comme force, comme appui pour ainsi réduire nos faiblesses à leur portion congrue et reconquérir les espaces et notre liberté perdus en zones rurales surtout ?

Burkinabè, recherchons la paix. Si la gourmandise est la table (le support) sur laquelle se déposent tous les vices, la paix est, pour les sociétés humaines, le hangar ou l’arbre qui porte tous les espoirs des individus comme des peuples. Unissons-nous, frères et sœurs burkinabè, pour ramener la paix dans notre pays. Sans paix, la santé, l’éducation, l’agriculture …n’ont pas de sens et aucune perspective dans ces domaines n’est envisageable.

Boubacar ELHADJI.

boubacar.elhadji@yahoo.fr

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