Habitat au Burkina : jusqu’où ira Me Sankara ?

Patron du département ministériel en charge de l’habitat et de l’urbanisme, Bénéwendé Stanislas Sankara est très attendu sur la lancinante question de la gestion du foncier urbain et rural, mais aussi sur celle de l’application de la loi relative au bail d’habitation. Déjà, le ministre Sankara annonce des reformes normatives qui, semble-t-il dire, seront sources de réponses conséquentes à ces questions. Mais jusqu’où ira-t-il ?

Patron du département ministériel en charge de l’habitat et de l’urbanisme, Bénéwendé Stanislas Sankara est très attendu sur la lancinante question de la gestion du foncier urbain et rural, mais aussi sur celle de l’application de la loi relative au bail d’habitation. Déjà, le ministre Sankara annonce des reformes normatives qui, semble-t-il dire, seront sources de réponses conséquentes à ces questions. Mais jusqu’où ira-t-il ?

Patron du département ministériel en charge de l’habitat et de l’urbanisme, Bénéwendé Stanislas Sankara est très attendu sur la lancinante question de la gestion du foncier urbain et rural, mais aussi sur celle de l’application de la loi relative au bail d’habitation. Déjà, le ministre Sankara annonce des reformes normatives qui, semble-t-il dire, seront sources de réponses conséquentes à ces questions. Mais jusqu’où ira-t-il ?

Qualifiée par certains de ‘’bombe à retardement’’, la gestion foncière au Burkina inquiète à plusieurs niveaux. Cette inquiétude est particulièrement prégnante en milieux urbains et environnants. Nul doute que le ministre Sankara a pleinement conscience, que les défis de son département se rapportent aux lotissements, à l’apurement du passif sur le foncier urbain, à la promotion immobilière, à la résorption de l’habitat spontané, à l’accès aux logements décents, et aux aménagements urbains.

De toute évidence, les lotissements et les habitats spontanés tiennent la palme de la sensibilité en termes de facteurs d’ébullition sociale. Me Sankara réussira-t-il à éviter pareille ébullition aux Burkinabè ?

L’autre question apparemment très délicate se rapporte à la règlementation des coûts des baux d’habitation privée. L’on se rappelle que le 22 décembre 2015, une loi y relative a été adopté. Celle-ci a même été suivie, depuis le 8 juin 2018, d’un décret portant fixation de la nature des travaux à la charge du bailleur et du locataire et modalités de révision du loyer du bail d’habitation privée au Burkina. Mais c’est une règlementation que les Burkinabè attendent encore de voir appliquée.

En attendant, il est à souhaiter que les nécessaires concertations sur ces questions ne soient pas hostiles à des réformes courageuses et durables. Les arrangements éphémères doivent être écartés et laisser toute la place à des options rigoureusement salvatrices pour la majorité des Burkinabè. Et ces options, Me Sankara gagneraient à les faire prévaloir. A tout le moins, son idéal sankariste s’y épanouirait mieux, et pour longtemps.

Elie Paré

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