Le Général Moïse Miningou s’installe officiellement à la tête de l’Armée

Le nouveau Chef d’Etat-major général des armées (CEMGA), le Général de Brigade Moïse Miningou, a officiellement pris le commandement à la place de la Révolution à Ouagadougou le jeudi 31 janvier 2019. « Ce n’est pas le problème d’une seule personne, seul je ne pense pas pouvoir amener quelque chose de nouveau. Mais je sais que j’ai derrière moi, toute l’armée et je sais qu’avec la détermination et la bénédiction du tout puissant, nous aurons la victoire. Nous n’avons pas un autre pays, on n’a pas le choix, on est obligé de gagner ». Ce sont les premiers mots du nouveau Chef d’Etat-major général des armées, après avoir reçu le commandement des mains du ministre de la défense nationale et des anciens combattants, Moumina Chériff Sy. Le dix-huitième (18e) CEMGA de l’histoire de l’Armée burkinabè arrive dans un contexte sécuritaire marqué par la recrudescence des attaques terroristes, avec chaque jour son lot de désolation.

Son prédécesseur, le Général Oumarou Sadou, nommé le 28 décembre 2016, quitte ses fonctions après deux (02) ans et douze (12) jours à la tête de l’institution militaire. La passation de commandement a été l’occasion pour lui de témoigner sa gratitude à tous ses collaborateurs et au gouvernement pour le soutien dont il a bénéficié durant son temps de commandement. Sous son commandement, l’Armée a connu l’amélioration des conditions de vie des militaires par la révision du régime de solde, l’instauration des primes d’opération, l’indemnisation des familles des militaires décédés en opération et surtout la loi de programmation militaire pour l’équipement progressif des forces armées afin de renforcer leurs capacités dans un contexte sécuritaire jamais auparavant vécu par l’armée nationale et la nation burkinabè armée.

A son remplaçant, il a souhaité de meilleurs résultats dans ses nouvelles fonctions. Oumarou Sadou ne doute pas de lui. « J’ai la ferme conviction qu’il saura relever le défi car il connait la situation, car il connait le terrain, car il connait les hommes, car il connait les moyens », a-t-il affirmé. Pour réussir sa mission, le Gal Miningou a d’ores et déjà sonné le rassemblement de toutes les compétences, de toutes les forces militaires, de gendarmerie, de police et toutes les intelligences civiles pour fédérer les capacités afin de circonscrire la menace terroriste. Il lui faut continuer les efforts de son prédécesseur, solliciter l’engagement constant des hommes sur le terrain, leur adaptation et leur parfaite connaissance de l’ennemi hybride, sans compter la mobilisation nationale dans l’atteinte des objectifs.

 

Laisser un commentaire

shares