Burkina Faso : Des assises pour l’adoption de la charte de la transition lundi

Le lieutenant-colonel Daba Naon en conférence de presse le 26 février 2022 à Ouagadougou. Photo : Bendré

33 jours après la prise du pouvoir par le Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR) au Burkina Faso, un membre de la junte, le lieutenant-colonel Daba Naon, a échangé avec les journalistes le samedi 26 février 2022. Les échanges ont porté sur les assises nationales de validation et d’adoption de la charte et de l’agenda de la Transition annoncées pour le lundi 28 février prochain.

Les militaires au pouvoir au Burkina Faso  annoncent la tenue d’assises nationales le lundi 28 février 2022 à Ouagadougou. Cette activité va consister à valider et adopter la charte et le calendrier de la transition ouverte depuis le 24 janvier dernier. Le lieutenant-colonel Daba Naon est membre du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR), la junte au pouvoir. Il a appelé toutes les composantes de la nation burkinabè à prendre part à ces pourparlers. A l’en croire, des personnes déplacées internes sont attendues à ces travaux. En conférence de presse le samedi 26 février 2022, l’officier a félicité les citoyens burkinabè qui ont fortement contribué aux travaux de la commission technique chargée de rédiger la charte et l’agenda de la Transition. Près de 9000 contributions ont été enregistrées par la commission technique en une semaine. Cela témoigne de l’intérêt porté au projet de refondation de la nation voulue par le MPRS, indique-t-il.

Au cours de ces assises, la charte et l’agenda de la transition seront validés suivi de la désignation et de l’investiture du président de la Transition. Selon l’officier supérieur, le président de la Transition n’est pas différent du président du Faso, chef de l’Etat, chef suprême des forces armées nationales. La durée de la transition objet de toutes les supputations à l’heure actuelle fera partie des débats au cours des assises. Déjà il ressort des consultations faites auprès des forces combattives engagées sur le terrain de la lutte contre le terrorisme qu’il faut environ deux ans pour régler la situation sécuritaire au Burkina Faso.

Le lieutenant-colonel Naon attend des Burkinabè confiance et patience. Il a rassuré les populations de ce que le MPSR veut prendre en compte les préoccupations de tout le monde pour définir une mission claire pour la conduite de la nation.

Aya Ouédraogo

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