Développement du Burkina : des partenaires s’engagent auprès du gouvernement
Le Premier ministre Christophe Joseph Marie Dabiré a présidé la première rencontre de haut niveau au titre de l’année 2021, entre le gouvernement burkinabè et ses partenaires au développement regroupés en TROIKA. C’était le 11 mai à Ouagadougou. A l’occasion, quatre points ont été mis au centre des échanges : le processus de finalisation du référentiel national de développement 2021-2025 et sa mise en œuvre, les orientations budgétaires et les modalités de mise en œuvre du plan de vaccination contre la Covid-19, la situation sécuritaire et la suite judiciaire des allégations de violation des droits de l’homme dans le cadre de la lutte contre l’insécurité.
« Nous sommes satisfaits de la qualité du dialogue, de l’engagement de nos partenaires à nos côtés, de cette grande solidarité qu’ils sont en train de développer au profit des défis de développement du Burkina », a déclaré la ministre délégué auprès du ministre de l’économie, des finances et de développement, chargée de l’aménagement du territoire, Pauline Zouré, à la sortie de cette rencontre.
Selon elle, cette rencontre d’échanges a permis aux deux parties de repréciser l’ensemble des engagements des partenaires à soutenir les objectifs de développement du Burkina et l’engagement du gouvernement à maintenir haut le flambeau du développement du Burkina.
Aussi, poursuit-elle, le processus de finalisation du référentiel national de développement (RND) qui est en cours de préparation et la place accordée à la stratégie de vaccination pour ce qui concerne la pandémie de la Covid-19 ont été abordés lors de cette réunion. Pour le dernier point, Mme Zouré a informé qu’un plan a été décliné et les PTF ont promis l’accompagner.
Il faut noter que cette rencontre se tient à un moment où le Burkina connait des attaques terroristes à répétition. De ce fait, la situation sécuritaire et les suites réservées à toutes les allégations de violation des droits humains ont été discutés au cours des échanges. « Des réponses assez satisfaisantes ont été apportées et ont permis de lever tout équivoque en ce qui concerne la gestion de ce secteur », s’est réjouie la ministre déléguée chargée de l’aménagement du territoire.
Madina Belemviré