Et de trois pour la biennale des littératures d’Afrique

« Pendant mon enfance je n’ai pas été en contact avec les livres, mais j’ai eu la chance d’être en France et c’est là bas que j’ai compris l’importance des documents. Donc, ici, je veux par la présente biennale donner une seconde chance aux enfants de la ville qui m’a vu grandir ».  Ces propos de la délégué générale de la biennale des littératures d’Afrique noire, Safiatou Faure/ Cissoko, traduisent sa volonté d’aboutir au bien être et le devenir des enfants du continent africain. Elle a relevé une fois de plus le pari en organisant la 3e édition de la biennale du 28 novembre au 1er décembre 2018 à Bobo-Dioulasso sous le thème « lire pour tous, lire partout ».

L’écrivaine Monique Ilboudo, invitée d’honneur de l‘édition, a regretté le fait que malgré la présence des bibliothèques et la disponibilité des techniques de l’information et de la communication, les jeunes lisent de moins en moins car  internet, Smartphones, jeux-vidéo et tous les autres loisirs les détournent à la lecture. « Nous lisons même les feuilles  des livres qu’on ramassait par terre », a-t-elle indiqué pour rappeler qu’à leur époque, avoir de la documentation relevait du parcours du combattant.  C’est pourquoi elle a encouragé la promotrice à cibler un public jeune afin de lui inoculer « le virus de la lecture pour toute la vie ».

La 3e édition de la biennale a connu une exposition de livres à la Maison de la Culture Anselme TitianmaSanon. Des documents des écrivains burkinabè comme Yacouba Traoré, Angelina Ki, Aminata Hien/ Fofana et leurs paires de la sous-région ont été exposés afin de permettre aux enfants et d’autres passionnés repartent chez eux avec des livres.

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