La banque mondiale, plus gros bailleur de fond du Burkina Faso, suivi de l’Union Européenne

Le Rapport de la coopération pour le développement (2018) donne des chiffres sur l’aide publique au développement du Burkina Faso. Détails.

Le Burkina Faso a obtenu de ses partenaires techniques et financier pour le compte de l’année 2018 une aide totale au développement de 827,96 milliards (1 489,19 millions de dollars US). Ce chiffre émane du Rapport de la Coopération pour le développement (2018) en date de septembre 2019. Un montant qui consacre une hausse de 30,7% comparativement à 2017.

« Cette progression s’explique essentiellement par la concrétisation des engagements pris par les partenaires à l’occasion de la conférence de Paris en décembre 2016 sur le financement du PNDES. En outre, les mesures prises par le Gouvernement pour alléger les procédures d’exécution de la dépense publique et les efforts consentis par l’ensemble des acteurs intervenant dans la mise en œuvre des projets et programmes de développement ont favorisé la hausse des décaissements en 2018 », indique le rapport.

Ce montant de l’aide publique au développement est absorbé à plus de 53,8% par cinq secteurs : la santé (12,3%), le secteur agro-sylvo-pastoral (11,7 %), les infrastructures de transport, de communication et d’habitat (11,1%), l’Environnement Eau et Assainissement (9,4%) et le Travail, l’emploi et protection sociale (9,2%).

Le document a listé les 10 principaux bailleurs de fonds du Burkina Faso en 2018. Il s’agit en premier lieu de la Banque mondiale avec une contribution de 404,36 millions de dollars, suivie de l’Union européenne (236,3millions de dollars), de la BAD/FAD (103,43 millions de dollars) et des USA (93,71).

Le Système des Nations unies a décaissé en 2018 pour le Burkina Faso un montant de 85,11millions de dollars. La France est en 6è position avec une aide de 81,99 millions de dollars. Le Danemark est aussi classé sur la liste des 10 principaux bailleurs du Burkina Faso avec 54,9 millions de dollars. Il est talonné par la Banque islamique de développement qui a mis à la disposition du Burkina Faso en 2018 près de 50,80millions de dollars. L’Allemagne et le Canada ont respectivement apporté 45,37 et 39,59 millions de dollars.

Selon les chiffres du ministère de l’Economie, des finances et du développement contenus dans le Rapport de la coopération pour le développement, des opérations de recouvrement « intensif » ont permis de réduire les restes à recouvrer à 294,57 milliards en 2018 alors que l’année d’avant (2017), ces restes à recouvrer étaient de 482,69 milliards de FCFA. Soit un taux d’apurement de 39,0.

Quant à la dette, elle reste énorme. Son encours est de 3 366 milliards de FCFA en 2018, selon le rapport.

Aya Ouédraogo

Laisser un commentaire

shares