Me Gilbert Ouédraogo : l’ancien député-maire de Ouahigouya qui rêve d’un destin national

Ph DR

Titulaire d’une maitrise en droit pénal option carrière judicaire, et d’un DEA en droit privé et sciences criminelles, Gilbert Naamdouda OUEDRAOGO affectueusement appelé (GNO) est né le 25 décembre 1968 à Ouagadougou. Père de trois enfants, le Président de l’ADF-RDA est candidat à la présidentielle du 22 novembre 2020. Fils de l’homme politique Gérard Kango Ouédraogo, celui qui était ministre en charge des Transports dans le dernier gouvernement de Blaise Compaoré croit en ses chances de succéder à Roch Kaboré au palais de Kosyam.

Ancien Député –Maire de Ouahigouya, il fut à mainte reprise Vice-président de l’assemblé Nationale, plusieurs fois membre de parlements africains dont le parlement panafricain, et celui de la CEDEAO et plusieurs fois Ministre dans différents gouvernements du Burkina Faso, Gilbert Noel Ouédraogo est candidat pour le fauteuil présidentiel. Gilbert Ouédraogo est le président de l’Alliance pour la démocratie et la Fédération- Rassemblement Démocratique Africain (ADF-RDA) depuis 2003, et se réclame de l’opposition politique. Il a été chef de fil de l’opposition politique en 2003. Après avoir échoué à être candidat à la présidentielle de 2015, (Ndlr, il a été exclu de la présidentielle de 2015 pour son soutien à la tentative de modification de l’article 37 de la Constitution, limitant les mandats présidentielles), Me Gilbert Ouédraogo croit en ses chances d’être Président du Faso.

En plus des postes occupés sur le plan national, Gilbert Ouédraogo a aussi figuré à l’échelle internationale en tant que vice-président du groupe Régional de l’Afrique de l’Ouest au Parlement Panafricain.

L’homme politique, originaire du nord du Burkina totalise 27 années de Barre en tant qu’avocat, ce qui lui vaut l’appellation courante de Me GNO. Il a comme slogan : « Pour l’unité, pour la patrie, pour la nation de la nouvelle espérance »

Tout comme les autres candidats de l’opposition politique, l’ADF/RDA a signé aussi l’accort politique qui lie les partis politiques de l’opposition et les engage à soutenir le candidat qui fera face au président sortant au second tour.

L’ADF-RDA est aujourd’hui le plus vieux parti politique toujours en scène au Burkina.  Il jouit d’une assise certaine dans plusieurs régions du pays notamment dans le Nord. Cependant, le parti de l’éléphant a souffert en termes de notoriété et de crédibilité pour avoir été favorable à la modification de l’article 37 en octobre 2014. Les Burkinabè lui ont-ils pardonné cela ? Les résultats des urnes pourraient aider à répondre à cette question.

En termes d’offres politique, Gilbert Ouédraogo se focalise sur 12 secteurs qui selon lui s’avèrent être les plus importants pour sauver le Burkina Faso. Il s’agit d’après lui de travailler entre autres à atteindre une allocation de 15% du budget national à la santé d’ici la fin du quinquennat ;   mettre en place une stratégie de développement de partenariat et de mobilisation des ressources financières ;  assurer l’accès de tous à une éducation de qualité d’ici la fin du quinquennat  et accroitre les ressources humaines du secteur d’éducatif public : le recrutement de 1545 enseignants par an, soit 1100 instituteurs (professeurs d’écoles) ; 300 professeurs de lycées et collèges, et 145 enseignants d’Université chaque année.

Dans le secteur du transport, mobilité et sécurité routière rêve de relier tous les chefs-lieux de province aux chefs-lieux de régions par le bitume, finaliser le processus de mobilisation des ressources et réaliser la construction de l’autoroute Ouagadougou-frontière Côte d’Ivoire et lancer un vaste programme de désenclavement de tous les villages et communes rurales du Burkina Faso. Parviendra -t-il à arracher le fauteuil présidentiel au Président sortant Roch Kaboré ? Rendez-vous au soir du 22 novembre.

 

 Rebecca SANKARA

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