Le CSC félicite et encourage Bendré

Une équipe du Conseil Supérieur de la Communication était dans les locaux de Bendrédans l’après-midi du jeudi 22 novembre 2018. A  en croire Alexis Konkobo et ses 4 autres collègues, il s’agissait pour  le CSC de venir saluer l’Hebdomadaire Bendré pour tout ce qu’il a fait et continue de faire depuis sa création en mai 1990 pour l’enracinement de la démocratie au Burkina Faso. « Malgré les difficultés, vous avez tenu et vous avez gardez la ligne pendant 28 ans. Nous vous tirons notre chapeau. Nous savons que ce n’est pas facile. C’est pourquoi  nous avons de l’admiration pour vous»,  a indiqué M. Konkobo qui a ajouté que ses collègues et lui souhaitaient encourager le journal à poursuivre dans ce sens en demeurant professionnels. Le Journal s’est pour sa part réjoui de cette démarche du CSC qui consiste à toucher du doigt les réalités des entreprises de presse et surtout à aller au-delà de son rôle de « gendarme » de la presse nationale.  « Au CSC nous voulons faire de l’ensemble des médias Burkinabè nos partenaires et mettre l’accent sur la communication, le dialogue, la pédagogie afin d’avoir une presse encore plus professionnelle et plus performante », a-t-il souligné ajoutant que le CSC ne veut pas se comporter en gendarme, ça s’est fini. Nous sommes des partenaires et nous devons travailler main dans la main pour faire évoluer le secteur des médias et le monde de la communication dans notre pays. Pendant près de 2 heures, l’équipe du CSC et la rédaction de Bendré ont échangé de façon décontracté autour de la profession, de la liberté d’expression dans le contexte actuel, de l’accès aux sources d’information, les rapports des médias avec les forces de défenses et de sécurité, l’avènement du numérique et la survie du journal papier, la carte de presse, la convention collective, l’étroitesse du marché de la publicité, etc. Avant de se quitter Bendré a souhaité que le CSC aide les médias privée à trouver une solution à la lancinante question de la rotative et de la messagerie. « On poursuivra ensemble la réflexion », a indiqué les conseillers.

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