Le premier SABEL a vécu

 

« Place des productions animales et halieutiques dans le développement des bases et de la compétitivité de l’économie nationale ». C’est sous ce thème que s’est tenue la première édition du Salon de l’élevage du Burkina Faso. Cette rencontre a pour ambition d’élargir les mécanismes pour booster le développement des filières animales et halieutiques. Du 27 novembre au 1er décembre 2018, au SIAO, les acteurs de l’élevage ont  passé au peigne fin les difficultés du secteur à travers des panels, des conférences, des ateliers et des stands d’exposition. Ces espaces de rencontres et d’échanges entre les professionnels, les prestataires de l’élevage, de l’aquaculture et de l’apiculture devraient contribuer à la promotion de l’élevage et à la valorisation des produits animaux. Avec déjà près de 9,7 millions de bovins, plus de 15 millions de caprins, plus de 2 millions de porcins, plus de 46 millions de volaille et près de 26 000 tonnes de poissons produits en 2017, le Burkina dispose d’un grand potentiel dans le domaine de l’élevage et le SABEL a permis  de formuler des réponses adaptées face aux défis qui se posent au Burkina pour parvenir à une croissance soutenue. « Ce salon permettra de tracer le chemin à suivre pour faire en sorte que l’élevage, qui joue déjà un grand rôle, puisse apporter encore plus dans l’économie. Vu son rôle capital, il faut que tous les acteurs se mettent en synergie pour renforcer la compétitivité des produits », a souhaité le Président du Faso après la cérémonie officielle d’ouverture.

Le premier SABEL a refermé ses portes en récompensant les meilleurs acteurs de la filière. Rendez-vous est prix pour la deuxième édition dans deux ans.

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